top of page

Notre histoire

C’est en 1956 que Florent Raymond, alors âgé de vingt-et-un an, débute sa carrière de quincailler au « Rayon des Couleurs ». Son patron, monsieur Gohier, propriétaire et fondateur de la quincaillerie ne voyait que Florent Raymond pour prendre la relève et c’est à lui qu’il a vendu son commerce en avril 1966, une semaine avant son décès.

Un texte de Jocelyne Villemaire

Journal Point de vue, 2008

 

Vingt ans plus tard, son épouse Françoise se joint à l’entreprise et en profite pour apporter quelques changements aux étalages. La quincaillerie a dû céder un peu de place aux accessoires de cuisine au grand bonheur de la clientèle féminine. En 1990, la plus jeune de leurs trois filles, Brigitte, devient commis pendant qu’elle termine ses études collégiales en arts plastiques.

 

Brigitte se découvre un intérêt grandissant pour la décoration, les couleurs et l’aménagement intérieur. Elle décide donc de retourner aux études dans ce domaine afin d’acquérir les connaissances nécessaires pour offrir à la clientèle des produits et des services au goût du jour. Brigitte développe un service à domicile de conseils en couleur et décoration. En 2000, elle devient actionnaire de l’entreprise avec ses parents.

 

En 2004, Brigitte et sa mère Françoise sont ébranlées par le décès subit de Florent Raymond. Mais rapidement, elles décident toutes deux de se relever les manches et de poursuivre le travail débuté par leur père et mari dans l’entreprise familiale. Les deux dames sont épaulées par leurs fidèles employées Desneiges et Carole qui travaillent avec elles depuis six et deux ans respectivement. Deux collaboratrices précieuses qui font partie de la famille. Ça se ressent lorsqu’on entre dans le magasin, il y a là une atmosphère de fraternité et de joie communicative.

 

Brigitte a deux fils, Mathis qui est maintenant âgé de six ans et Maxence âgé de trois ans (aujourd'hui en 2020 ils sont âgés de 17 et 15 ans). On peut presque dire qu’ils ont été élevés dans la quincaillerie. La maman n’était pas le genre à s’éterniser en congé maternité et on la voyait revenir assez vite avec le bébé sous le bras. Grand-papa Florent ne se faisait pas prier pour aller promener son petit-fils pendant que sa fille poursuivait ses journées de travail.

 

Françoise et Brigitte sont très liées et elles se fréquentent beaucoup malgré le fait qu’elles passent leurs journées ensemble. Selon la tradition qui est toujours de mise, on ne parle pas de travail lorsqu’on se trouve à la maison, et elles y arrivent assez facilement.

 

Au boulot, elles s’occupent chacune de leurs départements, Françoise pour les accessoires de cuisine et Brigitte pour tout ce qui concerne la maison et la décoration. Elles sont toujours à feuilleter les revues de décoration pour être à l’affût des nouveautés, de choses originales qui se démarquent. La seule façon de conserver l’intérêt de la clientèle est justement de leur offrir ce qu’ils ne peuvent trouver ailleurs.

 

Brigitte trouve que sa mère a une belle joie de vivre. Françoise trouve que sa fille est généreuse et facile à vivre. Elles travaillent en s’amusant, ce n’est jamais une corvée de rentrer au travail. Elles se savent chanceuses de pouvoir gagner leur vie et de profiter d’être en famille, dans l’harmonie et l’entraide. Leur plus grand souhait, c’est de conserver leur bonheur, la santé et le goût de continuer.

bottom of page